Elijah, voix off : Au cours de ma longue existence, j'en suis venu à croire que nous sommes inextricablement liés à notre famille de sang. Et, quand bien même nous ne la choisissons pas, ce lien qui nous uni peut être notre plus grande force... ou nous donner les regrets les plus amères. Cette malheureuse constatation me hante depuis toujours.
[ FLEUVE DU MISSISSIPPI ]
(Il fait nuit, et un brouillard sombre et lugubre est présent sur les eaux sombres du Fleuve. Un navire abandonné est illustré en pleine mer)
Homme 1 : Qu'est-ce que tu penses de ça ?
Homme 2 : Ni bannière, ni drapeau, échoué sur le rivage, une opportunité inespérée.
Homme 1 : Et pour quelle raison est-il ici ?
Homme 2 : J'imagine qu'il faut qu'on le découvre !
(Les hommes pénètrent dans le navire, en direction des soutes. Ils descendent l'échelle un par un tenant des lanternes pour l'éclairage. Ils ont d'autres hommes avec eux)
Homme 2 : Alors quoi ? Il n'y a personne ?
Homme 1 : Non, personne. Ils ont renoncés à toute leurs marchandises. Vous pouvez vous servir !
Homme 1, se référant à un cercueil : T'as vu ça ?
Homme 1 : Soulève le couvercle !
Homme 2, apercevant un corps : Dieu du ciel !
(Soudain, une porte s'ouvre avec grincement et certains hommes commencent à disparaître mystérieusement. Le vent souffle à proximité. Le second homme est le survivant. Il brandit sa lanterne pour faire face aux individus)
Rebekah : Bonsoir !
(L'homme cherche de tous côtés, brandissant sa lanterne, puis se retrouve face à Rebekah. Elle est embellis et ses veines commencent à disparaître tandis qu'elle essuie le sang de ses lèvres avec son mouchoir)
Rebekah : Quel délice de voir un si joli visage après ce long voyage. Puis-je en faire mon dîner ?
Elijah : Je préférerais que tu t'abstiennes.
(Eljiah apparaît dans un coin sombre. Il sourit légèrement à l'homme)
Elijah : Non, n'ayez pas peur, voyons. Si vous faites ce que je vous dis.
(Il hypnotise l'homme)
Elijah : Vous ne vous souviendrez de rien.
Homme 2 : Je ne me souviendrai de rien.
Elijah : Ce fut un très long voyage au cours duquel nous avons, hélas, perdu notre équipage. Je vous demanderais d'avoir l'amabilité de transporter nos effets à terre.
Homme 2 : Quels sortes de démons êtes-vous ?
Rebekah : Des vampires, chéri. Nous sommes les vampires originels. Rebekah. Elijah. Nos pauvres frères, Kol et Finn. Qu'ils reposent en paix...
Klaus : On garde le meilleur pour la fin ?
Rebekah : Et notre demi-frère, Klaus. Ne faites pas attention, c'est une bête.
(Klaus apparaît avec un cadavre dans ses bras. Son visage est embellis avec du sang autour de sa bouche et rit légèrement au commentaire de Rebekah, avant de jeter le cadavre sur le sol)
Klaus : Nous avons traversés l'Europe et survécus aux océans. Je ne vais pas arrivé, la faim au ventre sur la terre promise.
Elijah : Klaus. Comme toujours, tu fais preuve de savoir-vivre.
(Il s'adresse à l'homme)
Elijah : Auriez-vous... l'obligeance de nous dire où nous avons accosté ?
Homme 2 : C'est la Colonie Française de la Louisiane. Les rives d'une ville qu'on appelle La Nouvelle-Orléans.
Elijah : Bien. Je vous remercie. Oh ! Cela dit, je vous recommande d'aller chercher de l'aide pour les bagages. Toutes mes excuses !
(Elijah s'en va. L'homme regarde chaque coin de la soute avec sa lanterne et voit des cadavres gisant sur le sol. Certains contre le mur, sont recouverts de leur propre sang ; il ont été massacrés)
[ CHEZ ROUSSEAU ]
Camille : Qu'est-ce qui vous amène à la Nouvelle-Orléans ?
Elijah : J'y ai vécu il y a longtemps.
Camille : Ah oui ? Quand ça ?
Elijah : J'ai l'impression que cela fait des siècles.
Camille : Je viens juste de m'installer dans le coin. Et pourquoi êtes-vous revenu ?
Elijah : Je suis venu rejoindre mon frère. J'ai bien peur qu'il se soit mit à nouveau dans le pétrin.
Camille : A vous entendre, c'est une habitude chez lui.
Elijah : Disons que c'est un garçon compliqué, effronté, rebelle et... plutôt capricieux. Voyez-vous, lui et moi n'avons pas le même père. Cela ne m'a jamais dérangé, mais mon frère s'est toujours senti à part, et il en souffre beaucoup. En résumé, son existence n'est qu'un long parcours semé d'embûche.
Camille : Et j'imagine que vous passé votre temps à régler ses problèmes ?
(Elijah acquiesce en souriant)
Camille : Dans quel pétrin s'est-il fourré ?
Elijah : Il est absolument persuadé que des gens ici complotent contre lui.
Camille : Whaouu ! Narcissique et paranoïaque ! Oh, pardon, je suis désolée. La barmaid diplômée en psychologie, ça fait cliché.
(Elijah lit sa plaque signalétique)
Elijah : Écoutez, Camille ! Je cherche une personne qui pourrait éventuellement m'éclairer sur cette affaire, elle travaille ici. Jane-Anne Deveraux. Savez-vous où je pourrais la trouver ?
Camille : Non. Mais je sais qui pourrait vous renseigner.
[ RUE DU QUARTIER FRANCAIS ]
(Il fait sombre, juste quelques signes lumineux sont projetés. Une femme fait la visite guidée à des touristes)
Sabine : Bienvenue à la Nouvelle-Orléans ! Nous voici dans le fleuron de notre belle ville, le Vieux Carré où le jazz et jambalaya côtoient les poètes romantiques, sans oublier les tristement célèbres spectres de la nuit. Les bêtes qui se repaître de sang humain, les âmes vengeresse des défunts, et mes préférés d'entre tous, les sorcières. Voici la boutique voodoo, le jardin gris. Entrez faire le plein de sortilèges.
(Les touristes entrent dans le magasin tandis que la guide reste à l'extérieur, en faisant quelques pas vers une personne qui se tient debout près de la boutique)
Sabine : Allez-vous continuer à me suivre, Elijah ? Ou voulez-vous qu'on discute ?
Elijah : Vous connaissez mon nom.
Sabine : Oui, vous êtes le plus élégant des vampires originels. Vous et votre famille êtes célèbre dans le milieu des sorcières, notamment depuis que... votre frère est parmi nous.
Elijah : Klaus est revenu parce qu'il a appris qu'une sorcière complotait contre lui. Une dénommée Jane-Anne Deveraux.
Sabine : S'il cherche Jane-Anne, il arrive trop tard.
Elijah : Vous voulez dire qu'elle est morte, c'est ça ?
Sabine : Suivez-moi, sa sœur Sophie aura des choses à vous dire.
(Une foule de sorcières se tient tristement autour du corps de leur amie disparue, Jane-Anne. Le corps est allongé sur le sol. Il y a des fleurs et des bougies autour du cadavre. Sophie Deveraux se trouve près de sa sœur, pleurant en silence. Tout le groupe assiste à cette commémoration. De leur côté, Elijah et Sabine apparaissent. Elijah est vraiment choqué. Ils s'arrêtent à quelques centaines de mètres des sorcières en deuil)
Elijah : C'est Jane-Anne ? Tué dans la rue pour que tout le monde la voit.
Sabine : Les seules personnes à venir ici sont les sorcières. Sa sœur vient prendre la dépouille. Son esprit ne trouvera pas le repos si elle n'est pas enterré dans le cimetière.
Elijah : Je vous en prie, dites-moi que mon frère n'a rien à voir avec ça.
Sabine : Ce n'est pas lui. Elle a été surprise à exercer la magie.
Elijah : "Surprise à exercer la magie" ?
(Au loin, un sifflement peut être entendu. Toutes les sorcières ainsi qu'Elijah se retournent en même temps)
Sabine : Vous voulez savoir qui l'a tué ? Vous allez pouvoir admirer Marcel en pleine action.
Elijah : Vous parler du vampire ?
Sabine : Les choses ont changées depuis que votre famille est partie. Lui, a changé.
(Les vampires se rapprochent des sorcières)
Sabine : Je vous en supplie, allez vous cacher. S'il apprend qu'une sorcière a fait venir un autre originel par ici, mon peuple sera massacré.
(Elijah quitte la rue et se cache dans un des balcons, de sorte que personne ne le voit)
Marcel : Et bien ! Regardez un peu qui vient nous rendre visite ? Je dois dire, chère Sophie, que cet endroit ne porte pas bonheur aux membres ta famille ce soir. Il y a moins d'une heure, nous avons dû donner une leçon à ta soeur.
Sophie : On l'emmène juste au cimetière. S'il te plaît, laisse-nous.
Marcel : Qui t'a permis de la déplacer ? Pour tout te dire, j'ai laissé le corps ici pour une bonne raison : vous faire comprendre le sort que je réserve aux insurgés. Vous connaissez la loi, vous n'avez pas le droit de pratiquer la sorcellerie. Or, une personne m'a informé que Jane-Anne était en train de préparer une potion magique dans son chaudron. Ah ! Au faite, pendant que je te tiens, j'ai une question. Mon vieil ami, Klaus, l'hybride, vient juste de surgir de nulle part à la recherche de... roulement de tambour... Jane-Anne. Saurais-tu pourquoi ?
Sophie : Non, désolé. On se mêle jamais des problèmes des vampires.
Marcel : Hmm. Ouais, ce ne serait pas malin de votre part, je te l'accorde. Alors maintenant, tu vas retourner au restaurant, et nous préparer votre célèbre gumbo pour faire marcher le tourisme. Le corps on l'embarque.
Sophie : Quoi ? Non ! Arrête ! Non, rends-moi ma soeur !
Marcel : Je préfère garder ta soeur en dépôt, au cas tu te rappelles subitement pourquoi Klaus est ici.
Sophie : Je t'en supplie. Elle ne reposera pas en paix.
Marcel : Ce n'est pas mon problème.
(Marcel et le reste des vampires s'en vont, emportant avec eux le corps de Jane-Anne. Elijah est toujours debout sur le balcon, les observant)
(Rebekah est dans la baignoire, tenant un verre de champagne dans une main et son téléphone portable dans l'autre)
Rebekah : Tu veux dire, qu’après toutes ces années, Marcel est encore de ce monde ?
Elijah : Tout à fait. Et il me semble que Klaus s’est aventuré en zone de combat. Il est introuvable. L’ancien disciple qu’il avait pris sous son aile est aujourd’hui à la tête d’une horde de sauvage de vampires lâchés dans la ville qui tuent en public et en toute impunité. Les sorcières sont soumises à son pouvoir. Klaus n’a pas réalisé où il mettait les pieds.
Rebekah : Qu’est-ce que tu as dis ? Je suis navrée, mais j’ai décrochée après « Klaus ».
Elijah : Rebekah...
Rebekah : Notre frère, cette ordure, ce traître, cette pourriture, a perdu toute la compassion que je pouvais avoir pour lui après des siècles d’efforts acharnés pour nous priver, toi et moi de tout bonheur qui ne dépendrait pas de lui.
Elijah : Souviens-toi. "Pour toujours et à jamais", c’est ce que nous nous sommes promis.
Rebekah : À compter de maintenant, je me rétracte.
Elijah : Oh, tu t’es rétractée bien des fois au cours de ces derniers siècles. Et pourtant, quand notre père nous a chassés de cette ville…
Rebekah : J’ai beau être vieille, je ne suis pas sénile, d’accord ? Je sais très bien que j’ai pris son parti, et que trois ans plus tard il m’a planté une dague d’argent en pleine poitrine et m’a plongée dans le sommeil durant dix-neuf ans. Et pourquoi ? Parce que j’avais eu l’audace de tenter de me passer de lui pour vivre ma propre vie.
Elijah : Assez ! Nous ne pouvons pas l’abandonner. Quoi qu’il se passe avec les sorcières, c’est assez grave pour qu’elles aient pris le risque de faire revenir un originel. Elles l’ont attiré ici, et j’aimerais bien savoir pourquoi.
(Elijah raccroche le téléphone)
[ CHEZ ROUSSEAU ]
(Elijah se tient devant "Chez Rousseau". Sophie Deveraux quitte son restaurant par derrière. Elle se dirige vers une petite table contenant des bougies allumées. Un chien aboie partout. Sophie commence à pleurer et parler à sa sœur décédée.)
Sophie : Tu m'as mise dans cette situation, Jane. Donne-moi la force de continuer.
(La porte se referme. Sophie se retourne. Soudain, deux vampires arrivent dans l'allée.)
Sophie : Les portes, c'est pas pour les chiens !
Vampire 1 : Tu pratiques la magie ?
Sophie, élevant la voix : Je prie pour ma sœur. Puisque tu es là, rend-lui donc hommage !
Vampire 2 : N'en fait pas toute une histoire, Sophie. L'hybride cherchait Jane-Anne et Marcel veut savoir pourquoi.
Sophie : On dirait une affaire de sorcière. T'aurais pu lui demander toi-même, mais ça va être difficile maintenant qu'il a égorgé.
(Un des vampires avance en vitesse vampirique et attrape Sophie. Seulement, il disparaît étrangement et Sophie observe les alentours, apeurée. Le deuxième vampire est confus. Quelque chose tombe sur le sol ; il s'agit du cœur de l'autre vampire. Le second commence alors par attaquer Sophie, mais avant qu'il ne l'atteigne, il est également saisi par une ombre. Le vampire est jeté contre le mur, un poignard planté dans sa poitrine. Elijah se dresse devant la sorcière.)
Elijah : Je m'appelle Elijah. On vous a parlé de moi ?
Sophie, hochant la tête : Oui.
Elijah : Et si vous me disiez pourquoi votre famille s'intéresse à mon frère !
[ CIMETIERE LAFAYETTE ]
(Sophie et Elijah se rendent au cimetière. Sophie ouvre le portillon grinçant et pénètre dans le lieu sacré. Elijah s'arrête en face de l'entrée. Sophie se retourne.)
Sophie : C'est un lieu sacré. Les vampires doivent être invités pour entrer. Mais vu que je n'ai pas le choix... Suivez-moi !
(Elijah peut désormais pénétrer à l'intérieur du cimetière.)
Sophie : Nous pourrons parler librement ici.
Elijah : Alors allez-y, je vous écoute. Que voulait votre sœur à Klaus ?
Sophie : Ah ! C'est pas évident ? Les vampires nous pose problème. On a besoin d'un coup de main. Marcel a une véritable armée et malgré nos efforts, nous n'avions aucun moyen de le contrer, jusqu'à ce que ma sœur Jane-Anne tombe sur un loup-garou qui passait dans le Vieux-Carré : une jeune femme qui venait de Virginie. Elle est intimement liée à votre famille.
Elijah : Comment ça, liée ?
Sophie : Apparemment, votre frère et elle ont passés un peu de temps ensemble. La nature a fait son œuvre et aujourd'hui, elle porte un enfant. Ce bébé à naître n'est autre que l'enfant de votre jeune frère. Sa progéniture.
Elijah : C'est impossible.
Sophie : Rien est impossible ! Encore moins quand il s'agit de lui. Tout s'explique. Les gens l'appelle l'hybride, n'est-ce pas ?
(Elle lève la voix et tourne la tête.)
Sophie : Amenez-là !
(Trois sorcières arrivent en formation aux côtés de Hayley. Elijah la regarde avec intérêt, tandis que Hayley semble un peu confus et vraiment irrité.)
Hayley : Vous êtes qui vous ?
Elijah : Laissez-nous un moment, je vous prie !
(Elijah et Hayley sont à l'intérieur d'un caveau, éclairé par de nombreuses bougies sur les murs autour d'eux.)
Elijah : Donc, elles vous retiennent contre votre volonté ?
Hayley : Elles m'ont d'abord attirée dans le bayou. Et puis, elles m'ont enlevée. Elles ont fait des tests. Des tas de trucs de sorcières. J'ai toujours pas compris comment ça peut être possible. Les vampires ne sont pas des êtres vivants. Ils peuvent pas avoir d'enfants.
Elijah : Laissez-moi vous expliquer l'histoire de mon frère, vous comprendrez mieux. Vous permettez ?
(Elijah tente de placer sa main sur la tempe de Hayley, mais elle recule.)
Hayley : Qu'est-ce que vous faite ?
Elijah : Ne craignez rien. Si vous m'ouvrez votre esprit, je vous montre.
(Hayley permet à Elijah de lui montrer Ils ferment les yeux.)
Elijah : Au début, notre famille était humaine. Il y a de cela mille ans...
(FLASHBACK)
Rebekah : Viens. Nos frère sont encore en train de se battre.
Elijah, voix off : Même si notre mère taquinait les forces du mal, nous n'étions au fond... qu'une famille de gens simple qui tentaient de survivre en ces temps hostiles. Et tant bien que mal, nous vivions heureux.
(AUJOURD'HUI)
Elijah : Jusqu'à ce qu'une nuit, notre plus jeune frère soit tué par l'insatiable ennemi que notre village redoutait tant...
(FLASHBACK)
(Klaus rentre à la chaumière, portant le corps d'Henrik.)
Klaus : Mère !
(AUJOURD'HUI)
Elijah : ...Des hommes qui se transformaient en loups durant les nuits de pleine lune. Notre famille était effondrée.
(FLASHBACK)
(Klaus est assis près du cadavre de son frère, ravagé par le chagrin.)
Elijah, voix-off : Klaus, plus qu'aucun d'entre nous.
(AUJOURD'HUI)
Elijah : Dans un effort désespéré pour nous protéger, notre père força notre mère à faire appelle à sa magie noire pour nous rendre plus fort.
(Mikael, leur père, maintient le bras d'un être humain et le tend à Rebekah.)
Mikael : Boit ! Boit !
(Rebekah boit le sang.)
(AUJOURD'HUI)
Elijah : Ainsi naquirent les premiers vampires. Mais notre vélocité, notre force, notre immortalité s'accompagnaient d'une terrible faim. Personne n'en souffrait plus que Klaus.
(FLASHBACK)
(Klaus attaque un humain, se nourrit, et la personne meurt.)
(AUJOURD'HUI)
Elijah : Quand il tua pour la première fois, nous avons compris ce qu'il était.
(FLASHBACK)
(Klaus se transforme en un loup. Il crie, ses os craquent. Mikael et Elijah accourent.)
Elijah : Klaus !
Klaus : Qu'est-ce qu'il m'arrive ?
(Elijah tente d'approcher son frère agonisant, mais il ne peut pas, comme il est freiné par son père.)
Mikael : Non, arrête ! Reste !
Klaus : Père ! J'ai mal !
Mikael : C'est une bête. Une abomination.
(AUJOURD'HUI)
Elijah : Ce n'était pas seulement un vampire.
Hayley : C'était également un loup-garou ? C'est le propre de notre malédiction. Elle ne s'active que lorsqu'on enlève une vie.
Elijah : Et il était le résultat d'une erreur de jeunesse commise par notre mère. Elle avait eue en secret une liaison avec un loup-garou comme vous l'êtes.
(FLASHBACK)
(Esther, leur mère, se tient devant un feu, jetant un sort.)
Elijah, voix off : Mon père, que cette trahison rendit fou de rage, obligea ma mère à jeter un sort afin que Klaus ne se transforme plus en loup-garou, lui interdisant ainsi d'exprimer sa vraie nature.
(Mikael lie Klaus à une croix en bois.)
Mikael : Elijah. Elijah. Maintien-le !
Klaus : Mon frère ! pitié, ne les laisse pas me faire du mal...
Mikael : Viens le maintenir. Dépêche-toi !
Klaus : Aide-moi !
(AUJOURD'HUI)
Hayley : C'était un beau salaud !
(Elijah glousse.)
Hayley : Je me présente. Je m'appelle Hayley. Vous devriez peut-être connaître mon nom avant de me raconter toute votre vie. Je connais le vôtre. Votre famille est légendaire. Et votre frère est un célèbre dingo qui a été mon amant d'une nuit. C'est tout moi.
Elijah : Son attitude est indéfendable, cependant, comprenez une chose ! Notre père l'a traqué. Nous a traqués. Durant des siècles, dès que nous trouvions un semblant de bonheur, il nous forçait à fuir... même ici, à la Nouvelle-Orléans où nous avions été si heureux. Peu de temps après, Klaus parvint à briser le sort qui l'empêchait de devenir l'hybride. Notre père était vaincu. Je croyais qu'il aurait trouvé la paix, mais ça n'a fait qu’attiser sa haine. Et, je me demande si ce bébé pourrait permettre à mon frère de trouver le bonheur, d'échapper à son propre enfer...
(Sophie pénètre dans la voûte.)
Sophie : Je suis ravie de vous l'entendre dire. Parce que vous allez nous aider !
Elijah : J'aimerais savoir ce que vous voulez et en quoi cela concerne cette jeune femme.
Sophie : Nous voulons chasser Marcel et ses vampires de la Nouvelle-Orléans. Votre frère est la clé. Tout ce que Marcel a appris de sa condition de vampire, il le tient de Klaus. Il lui fait confiance. Il l'admire. Il ne le soupçonnera pas de jouer un double jeu.
Elijah : Comme vous le savez, mon frère n'aime pas trop qu'on lui dicte sa conduite.
Sophie : Voilà pourquoi vous êtes là ! Marcel a chassé les loups-garous de la ville il y a plusieurs décennies. Croyez-vous qu'il va voir d'un bon œil l'avènement d'un bébé hybride dans son royaume ? Que Klaus nous aide à le combattre et nous ne dirons rien sur le tout nouveau membre de votre famille.
Elijah : Donc, vous voulez me faire chanter si je comprends bien ?
Sophie : Que voulez-vous ? Je n'ai plus rien à perdre.
Elijah : Dans ce cas, je ferais mieux de m'y mettre tout de suite.
[ L'ABATTOIR / BALCON ]
(Klaus se tient sur un balcon. Elijah apparaît.)
Klaus : Bonsoir Elijah.
Elijah : Bonsoir Klaus.
Klaus : En voilà une bien mauvaise surprise.
Elijah : En voilà un bien mauvais accueil peu surprenant. Viens avec moi !
Klaus : Je n'irai nulle part. Pas tant que je n'aurais pas découvert qui complote contre moi.
Elijah : Je pense l'avoir découvert pour toi.
[ CIMETIERE LAFAYETTE / CAVEAU ]
(Klaus et Elijah sont dans un caveau. Certaines sorcières et Hayley sont présents.)
Klaus: Non, c'est impossible !
Elijah : Je me suis dis exactement la même chose.
Klaus : Alors là, vous délirez ! Ça ne peut pas être vrai. Les vampires n'ont pas la capacité de procréer.
Sophie : Mais les loups-garous si. La magie a fait de vous un vampire, mais vous êtes né loup-garou. C'est ainsi que vous êtes devenu l'hybride. Le tout premier de votre espèce et cette grossesse est l'une des nombreuses failles de la nature.
Klaus, criant sur Hayley : Admets-le ! Tu as couché avec quelqu'un d'autre !
Hayley : Ça fait des jours qu'elles me retiennent prisonnière avec des alligators dans un bayou flippant parce qu'elles pensent que je porte un bébé miraculeux. Tu crois pas que je serais passé aux aveux si ça avait pas été le tien ?
Sophie : Quant à ma sœur, elle a sacrifiée sa vie pour jeter le sortilège nécessaire pour confirmer qu'elle est bien enceinte. Grâce au sacrifice de Jane-Anne, la vie de cette fille et de celle de son bébé sont entre nos mains. Nous pouvons les protéger tous les deux... Ou nous pouvons les tuer. Si vous nous aidez pas à neutraliser Marcel, je peux vous assurer qu'Hayley mourra avant d'avoir portée sa première robe de grossesse.
Hayley : Attendez. Quoi ?
Elijah : Ça suffit ! Vous voulez vous débarrasser de lui ? Qu'il en soit ainsi, je vais le tuer.
Sophie : Non ! Pas encore. Impossible. Nous avons un plan précis qu'on doit suivre à la règle. Il y a des règles à respecter.
(Elijah regarde Klaus, attendant sa réaction.)
Klaus : Hors de question ! Je ne suis pas ton larbin. Tu me profères des menaces en te servant de ce que tu estimes à tort être mes point faibles. Toute cette histoire n'est qu'un piège déhonté. Je refuse d'écouter ces mensonges !
Elijah : Klaus ! Écoute !
(Klaus accepte et enclenche sa ouïe de vampire : il peut entendre les battements de cœur du fœtus. Il regarde Hayley, puis son frère et les sorcières.)
Klaus : Tuez-les ! Elle et le bébé. Ça m'est égal.
(Il part.)
Hayley : Je me tire ! Ras-le-bol de tout ça.
Elijah : Laissez la fille tranquille ! Je vais régler ça.
(Sophie hoche la tête.)
[ RUE DU QUARTIER FRANCAIS ]
(Klaus marche rapidement. Elijah le rattrape.)
Elijah : Klaus.
Klaus : Tu ne vois pas que c'est une arnaque ?
Elijah : Non, mon frère. C'est un don du ciel. C'est ta dernière chance, notre dernière chance.
Klaus : De faire quoi ?
Elijah : De recommencer à zéro. Récupérer tout ce que nous avons perdu, tout ce qui nous a été volé. Klaus, nos propres parents nous ont méprisés. Notre famille a été brisée, et nous avons été brisés et tout ce que tu as toujours souhaité, tout ce que nous avons toujours souhaité, c'est une famille.
Klaus : Je ne les laisserais pas me manipuler.
(Klaus se détourne, mais Elijah se place devant pour lui bloquer le chemin.)
Elijah : Oui, elles te manipulent et alors ? Grâce aux sorcières, cette fille et son enfant, ton enfant, auront le droit de vivre.
Klaus : Je vais toutes les tuer, sans exception.
(Il pousse Elijah et se détourne, mais encore une fois Elijah se dresse devant lui.)
Elijah : Que feras tu ensuite ? Tu retourneras à Mystic Falls reprendre ta vie d'homme détestable, d'hybride diabolique. C'est si important pour toi que les gens tremblent de peur à l'évocation de ton nom ?
Klaus : Les gens tremblent de peur parce que j'ai le pouvoir de leur faire peur. Qu'est-ce que cet enfant va m'offrir ? Il va me garantir un quelconque pouvoir ?
Elijah : Tu trouveras le pouvoir dans la famille, Klaus. Dans l'amour, la loyauté. Il est là le pouvoir. C'est le serment qu'on s'est fait mutuellement il y a de cela mille ans avant que la vie ne t'arrache le peu d'humanité qu'il te restait. Avant que l'égo, que la colère, que la paranoïa transforment la personne qui se tient devant moi en quelqu'un en qui je parviens à peine à reconnaître mon propre frère. Il s'agit de nous. La famille originelle. Nous seront ensemble quoi qu'il advienne. Pour toujours et à jamais. Je te demande de rester. Tu pourras compter sur mon soutien, je ne t'abandonnerais pas. Tu trouveras en moi un vrai frère. Nous construirons un foyer, ici. Alors épargne cette femme. Épargne ton enfant.
(Elijah place une main sur l'épaule de Klaus. Klaus apporte sa propre main sur le cou de son frère dans un geste fraternel.)
Klaus, chuchotant : Non !
(Klaus marche au loin.)
[ CIMETIERE LAFAYETTE / CAVEAU ]
(Les sorcières sont dans le caveau, et discutent entre-elles.)
Sophie : Ce tyran et ses vampires sèment la terreur. Il fallait qu'on réagisse.
Agnès : Et la solution que tu as trouvé, c'est de faire appel à d'autres vampires.
Sophie : Ce ne sont pas des vampires comme les autres. Ce sont les originels !
Agnès : Et tu penses que tu arriveras à contrôler l'hybride ?
(Elijah entre, accoudé contre le mur.)
Elijah : Elle n'y parviendra pas. Pas plus que son grand frère, je le crains. Mais maintenant que vous avez provoquée sa colère, j'ai une question. Qu'est-ce qui empêche mon frère de toutes vous tuer au lieu de coopérer ?
(Sophie prend une aiguille. Elle plante l'aiguille dans sa main. Hayley ressent une douleur.)
Hayley : Aïe !
(Elijah assiste à la scène. Il y a une goutte de sang sur sa main, exactement au même point où Sophie elle-même est blessé.)
Hayley : C'est quoi ce délire ?
Sophie : Le sortilège jeté par ma sœur pour lequel elle a été tué n'a pas fait que confirmer la grossesse. Il m'a également liée à elle. Ce qui signifie que tout ce qu'on me fera subir, elle le subira aussi. Autrement dit, sa vie m'appartient. Klaus n'est pas intéressé par le sort de l'enfant. Mais nous voyons combien il compte pour vous. Si je dois faire souffrir Hayley, voire pire, pour être sûr d'attirer votre attention, je n'hésiterai pas.
(Elijah est légèrement amusé.)
Elijah : Vous oseriez menacer un originel ?
Sophie : Vous le savez ! Je n'ai plus rien à perdre.
(Le sourire disparaît du visage d'Elijah.)
Sophie : Vous avez jusqu'à minuit pour convaincre Klaus de rallier notre combat.
[ L'ABATTOIR ]
(La musique bat son plein à la soirée organisée par Marcel. Les vampires dansent et boivent. Klaus apparaît et Elijah arrive peu après et observe la scène.)
Marcel : Hey ! Où t'as couru comme ça ? Oh ! Quelqu'un t'a mis de mauvaise humeur ? Qu'est-ce que je peux faire ?
Klaus : Ce que tu peux faire, c'est me dire précisément ce qu'il y a entre les sorcières et toi !
Marcel : Je te dois tout ce que j'ai aujourd'hui. Mais sur ce coup-là, j'ai peur de devoir te fixer des limites à ne pas franchir. Il s'agit de mes affaires. Je contrôle les sorcières... dans ma ville. Restons-en simplement là !
Klaus : Ta ville ?
Marcel : T'as tout compris.
Klaus : Alors là, c'est drôle ! Parce que quand j'ai quitté la Nouvelle-Orléans il y a cent ans, tu n'étais qu'un petit bagarreur pitoyable, encore tremblant des coups de fouets que t'infligeaient ceux qui voulaient t'empêcher de réussir. Et aujourd'hui, regarde-toi ! Tu es devenu le seul maître sur tes terres. Le prince de la Nouvelle-Orléans. J'aimerais savoir comment.
(La musique cesse et la foule les regarde.)
Marcel : Pourquoi ? T'es jaloux ? T'inquiète pas, j'ai saisi. Il y a trois cents ans, tu as contribué à faire quelque chose. Une Colonie pénitentiaire complètement paumé. Tu as commencé, mais après t'es parti. En faite non... tu t'es enfui, c'est pas pareil. C'est moi qui ait terminé le boulot, hein ? Regarde autour de toi ! Les vampires règnent sur la ville maintenant. Les loups-garous, c'est moi qui nous en ai débarrasser. J'ai même trouver un moyen de brider les sorcières. Le sang n'arrête jamais de couler à flot et la fête bat toujours son plein. Tu es de passage dans la région ? Tu veux rester en ville un petit moment ? Pas de soucis. Ce qui est à moi est à toi. Mais ça reste à moi. Ma maison, ma famille, mes règles !
Klaus : Et si jamais quelqu'un enfreint les règles ?
Marcel : On le tue ! La clémence c'est pour les faibles. Ça aussi tu me l'as appris. Et je ne suis pas le Prince du Vieux Carré, mon pote. J'EN SUIS LE ROI ! Alors fait preuve de respect envers-moi !
(Klaus prend tout cela en quelques instants, puis utilise sa vitesse vampirique vers l'un des hommes de Marcel, le mord violemment dans le cou, puis le laisse tomber. Klaus termine avec le sang dégoulinant de ses lèvres.)
Klaus : Ton ami aura rendu son dernier souffle d'ici ce Week-end. Ce qui veut dire que je viens d'enfreindre une de tes règles. Et pourtant, personne sur Terre ne peux me tuer. Je suis l'hybride immortel ! Qui détient le pouvoir maintenant, mon pote ?
(Klaus et Marcel se regarde. Après un moment de silence, Klaus sourit et tourne les talons en direction de la sortie.)
[ RUE DU QUARTIER FRANCAIS ]
(Elijah rappelle Rebekah.)
Elijah : Il est prêt à renoncer à tout.
Rebekah : Tu ne vas pas me dire que ça te surprend vraiment ?
Elijah : Je le vois déjà. Il s'emballe. Il commence à laisser libre court à sa rage. La dernière fois que nous l'avons vu comme ça, ça a duré deux-cent ans.
Rebekah : Alors, laisse-le faire son petit caprice et rentre à la maison. Avec un peu de chance, cette mésaventure nous permettra de respirer au moins pendant quelques temps.
Elijah : Il était sur le point de céder quand il a entendu le cœur du bébé. J'ai bien vu le... dans son regard... de l'espoir. C'était comme s'il... s'il goûtait enfin au bonheur, mais sa colère a tout détruit. Même si je pouvais le ramener à la raison, Marcel ne lui fait plus confiance. Donc, je ne sais pas si je pourrais récupérer la fille.
Rebekah : Attend, tu veux... Tu veux la récupérer ? On recueille les orphelins maintenant ?
Elijah : Pense ce que tu veux de Klaus. Mais tant que je serai en vie, il n'est pas question qu'il arrive malheur à ce bébé.
[ BAR / RESTAURANT ]
(Marcel est au téléphone avec un membre de son armée.)
Marcel : Tu le trouve et ensuite tu m'appelles. Ne t'en fais pas, ok ? Je sais comment gérer Klaus.
(Elijah apparaît.)
Elijah : Tu m'en diras tant. Je t'en prie, développe.
Marcel : Elijah Mikaelson !
(L'entourage de Marcel, non loin de lui, se lève prêt à le protéger.)
Marcel : Non. Inutile. Ça ira.
(Elijah prend un siège en face Marcel.)
Elijah : Je crois qu'on devrait parler tous les deux.
Marcel : J'ai pas toute la nuit. Je t'écoute.
Elijah : Oh ! On dirait que tu as pris confiance en toi en un siècle, c'est fou.
Marcel : Moi ? Je vous trouve très présomptueux, toi et ton frère de débarquer en terrain conquis dans ma ville.
Elijah : C'était la nôtre à une époque, tu as oublié ? Nous avons été très heureux ici, même si on n'a jamais réussi à contrôler "ses pestes de sorcières" du Vieux Carré. Comment as-tu fais ?
Marcel : Ton frère m'a posé la même question. Il a eu la même réponse. C'est mes affaires. Tout ce qui concerne le Vieux Carré, ça me regarde. Moi seul. Klaus se pointe ici tout gentil, et ensuite il se met à critiquer tout ce que j'ai accompli dans cette ville. Comme si c'était une pauvre contre-façon d'un de ses tabous à la noix. Puis, il prend la mouche comme un petit merdeux et se met à mordre un de mes gars.
Elijah : Klaus est très mal élevé. Toutes mes excuses pour son comportement. Ton ami sera mort dans quelques jours, tu n'ignores pas que cette morsure est fatale. Mais sais-tu que le sang de mon frère sauverait cet homme ?
Marcel : Pardon ?
Elijah : Oui, apparemment le sang de l'hybride guéri ceux qui ont été mordus. Un petit détail qui tombe à pique pour qui veut faire avancer une négociation.
Marcel : De quelle négociation tu parles exactement ?
Elijah : Rend le corps de la sorcière Jane-Anne à ses proches pour qu'ils l'enterrent.
Marcel : Pourquoi tu te préoccupe des sorcières ?
Elijah : Ça, cher ami, ce sont mes affaires. Désolé.
[ CIMETIERE LAFAYETTE / CAVEAU ]
(Les sorcières sont encore dans le caveau. Il est minuit et l'horloge de l'église commence à retentir.)
Agnès : Sophie, il est minuit passé. Qu'est-ce que tu as l'intention de faire ?
Sophie : Exactement ce que j'avais prévu.
Sabine : Quoi ? Tu vas te suicider pour tuer cette fille ?
Agnès : Il est clair que Klaus ne tiens pas à l'enfant.
(Elijah arrive.)
Elijah : Mais moi si.
(Il entre dans le caveau, portant le corps sans vie de Jane-Anne.)
Elijah : Et j'apporte la preuve de mon intention de coopérer. J'ai pu récupérer le corps de votre amie des mains même de celui qui le détenait.
Sophie : Jane-Anne.
Elijah : Qu'elle repose en paix !
(Un long silence s'ensuit.)
Elijah : Klaus accèdera à votre demande. Il faut juste me laisser du temps.
Agnès : Vous avez eu du temps. C'est terminé, maintenant !
Sabine : La ferme, Agnès !
Elijah : Pour l'instant, acceptez l'accord. Vous ne ferez de mal ni à l'enfant, ni à sa mère, sinon Klaus vous tuera toutes.
(Il commence à s'en aller, mais se retourne aussitôt.)
Elijah : Et je l'aiderais, je vous le promets !
[ ENDROIT INCONNU ]
(Klaus, avec une bouteille à la main, sirote son contenu. Il sens la présence d'Elijah, et lui parle sans se retourner.)
Klaus : Je croyais que je m'étais bien fait comprendre. J'ai besoin d'être seul.
Elijah : Tu le demande au moins une fois tous les dix ans. Plus personne ne te prends au sérieux.
(Klaus jette la bouteille contre le plancher, où elle éclate.)
Klaus, s'emportant : Pourquoi faut-il que tu me rebatte les oreilles avec ce bébé ? Cet enfant ne verra jamais le jour et à mon avis, Hayley est probablement déjà morte.
(Elijah utilise sa vitesse vampirique et fonce sur Klaus, lui serrant sa gorge avec sa main.)
Elijah, le menaçant : Cette fois, tu ne fuiras pas tes responsabilités.
Klaus, en colère : Laisse-moi tranquille !
Elijah : Hors de question.
(Elijah jette Klaus sur le sol, puis le pousse de nouveau.)
Klaus : Ne me force pas à te le répéter.
Elijah : Je serai toujours là. Je ne te laisserai jamais tranquille, tu entends ?
(Klaus saisit Elijah et le jette contre une clôture de barre en métal. Elijah se relève aussitôt et arrache l'une des barres. Il se dirige ensuite vers Klaus, en tenant la tige dans sa main.)
Elijah : Même si je dois passer toute l'éternité à te protéger de toi-même, de ton maudit caractère, de tes vilaines habitudes...
(Elijah arrive rapidement et frappe Klaus avec la barre de fer.)
Elijah : Si je dois te frapper comme notre père le faisait pour te rappeler ton humanité, pour te faire comprendre...
(Il essaie de frapper à nouveau Klaus, mais cette fois Klaus est plus rapide. Klaus saisit la barre de fer et commence à se venger en lui donnant plusieurs coups avec la barre. Juste après, il jette son frère à quelques mètres plus loin. Il ne se relève pas. Klaus respire lourdement. Il laisse la barre de fer tomber sur le sol et fait quelques pas vers Elijah, qui est toujours sur sur le sol.)
Klaus : Tu es pitoyable, mon pauvre Elijah !
Elijah : Qui est le plus pitoyable des deux ? Celui qui fait tout pour rebâtir sa famille ? Ou le lâche qui n'appréhende le monde qu'à travers sa peur ?
Klaus : Ça fait des siècles que je me fiche de tout mon cher frère. Pourquoi tu n'en fais pas autant ?
Elijah : Parce que je t'ai laissé tomber. Parce que la première fois qu'il a levé la main sur toi, j'aurais dû tuer notre père. Et que je t'ai fais une promesse. Pour toujours et à jamais. La famille avant tout.
(Klaus se met à rire. Puis il tend sa main pour l'aider à se relever. Elijah accepte.)
Klaus : Tu es... trop sentimental.
Elijah : C'est possible. Mais malgré cela, je suis toujours là, non ?
(Elijah s'en va, tandis que Klaus est dans ses pensées.)
[ RUE DU QUARTIER FRANCAIS ]
(Klaus est assis sur un banc. Elijah arrive et prend place à côté de son frère.)
Elijah, voix-off : Les liens familiaux nous donne un pouvoir incommensurables...
(Le téléphone de Rebekah vibre. C'est un appel d'Elijah. Elle refuse de répondre.)
Elijah, voix off : Mais nous devons accepter ce que cela implique.
(La scène suivante nous montre, Sophie et son Coven en train d'effectuer un dernier rite autour du corps de Jane-Anne, maintenant vêtue de blanc.)
Elijah, voix off : Les responsabilités qui nous échoie. Aimer sans condition. Sans rendre de compte. Nous ne pouvons pas nous soustraire à ce lien, même quand il est mis à l'épreuve. Il nourrit notre âme, nous rend fort. Sans ce pouvoir, nous ne sommes rien.
Klaus : Il y a eu une époque où j'étais ici, chez moi. En mon absence, Marcel a réussi à obtenir tout ce que j'ai moi-même toujours souhaité avoir. Comme le pouvoir, la loyauté, une famille. Je l'ai façonné à mon image et l'élève a fini par dépasser le maître. Je veux tout ce qu'il a. Je veux tout reprendre. Je veux régner.
(Dans une chambre, Marcel et ses vampires assistent aux dernières heures de Thierry, l'homme mordu par Klaus la veille.)
Elijah, voix-off : C'est tout ce que cet enfant représente pour toi ? Un moyen d’assoir ta puissance ?
(Retour sur Klaus et Elijah.)
Klaus : Qu'est-ce qu'il représente à tes yeux ?
Elijah : Je crois qu'il va t'offrir une chose à laquelle tu avais finis par renoncer.
Klaus : On peut savoir ce que c'est ?
Elijah : La tendresse infinie d'une famille.
(Ils sont à la recherche de l'autre.)
Klaus : Va dire à Sophie Deveraux que je suis d'accord.
[ MAISON DES MIKAELSON ]
(Hayley soulève un drap poussiéreux d'un lit d'enfant ; la poussière lui cause une forte toux. Elijah arrive)
Elijah : Tout va bien ?
Hayley : Oh, c'est la poussière. Elle est pas toute jeune cette maison.
Elijah : Oui. Mais elle va s'avérer très pratique. C'est une sorte de sanctuaire qui date de l'époque où nous étions ici. Vous êtes la personne la plus importante de cette famille. Vous êtes ici, chez vous.
(Hayley sourit.)
Elijah : Je me pose une question. Quelqu'un s'est-il préoccupé de savoir ce que vous ressentiez ?
Hayley : De porter le bébé miracle d'un psychopathe avec qui j'ai couché une seule fois ?
Elijah : Non. D'être bientôt mère.
(Attendant une réponse de Hayley, Elijah termine de retirer le drap du lit.)
Hayley : Je... J'ai été abandonnée peu après ma naissance et... Et puis le couple qui m'avait adoptée m'a fichu dehors quand je me suis transformée en louve. Donc je... j'en sais trop rien. Être mère, je ne sais pas ce que ça représente parce que j'en ai pour ainsi dire pas eue.
Elijah : Je vous jure de vous protéger ! Vous avez ma parole.
(Klaus apparaît, accoudé contre le cadre de la porte.)
Klaus : Et le noble Elijah ne manque jamais à sa parole.
Elijah : Est-ce fait ?
Klaus : Si tu veux tout savoir. Oui. Ton idée sournoise a fonctionné à merveille. Il a accepté mon sang sans se faire prier tout en acceptant mes excuses qui venaient du fond du cœur. Son ami Thierry ne mourra pas, et je reste le bienvenu dans le Vieux Carré. Ma seule et unique inquiétude, c'est cette assemblée de sorcières un peu trop insolentes.
Elijah : Ce sont des femmes honorables. Elles ont relâchées Hayley comme convenu. Même si elles n'ont pas été très loquassent, je dois l'admettre. Marcel doit avoir quelque chose qui leur tient à cœur. Elles ne veulent pas qu'on le tue. J'aimerais bien savoir pourquoi.
[ EGLISE SAINTE-ANNE / GRENIER ]
(Une jeune adolescente est assise derrière une fenêtre. C'est une sorcière. Elle allume et éteint la flamme d'une bougie juste avec les mouvements de la main. Marcel la rejoint.)
Marcel : J'imagine qu'il n'y a rien à signaler.
Davina : Elles ne se risqueront pas à exercer leur magie. Elles savent que j'ai un sixième sens. C'est les vieux qui m'inquiète. Ils sont dangereux et j'ai peur pour toi.
Marcel : Les originels ! Davina, ta puissance est sans égal. Ils n'ont pas l'ombre d'une chance.
[ MAISON DES MIKAELSON ]
(Elijah et Klaus parlent dans leur maison.)
Elijah : En plus de l'arme secrète qu'il utilise pour contrôler les sorcières, il a mis en place une armée de vampires. En unissant nos forces, nous la feront exploser de l'intérieur.
Klaus : Où en est-on avec Rebekah ? Va t-elle cesser de bouder à temps pour participer à la fête ?
Elijah : Euhhh ! Elle n'est pas intéressée. Elle a été clair à ce sujet.
Klaus : Elle a peut-être été poignardée et enfermée dans une boîte une fois de trop. Autre possibilité : elle ne partage pas ta croyance inébranlable en la rédemption de son frère.
Elijah : Elle pourrait bien nous surprendre. Nous avons tous les trois fais le même serment.
Klaus : Elle ferait mieux de se tenir à distance. Parce que mon projet de récupérer la ville qui m'a été enlevée ainsi que de reprendre à Marcel ce qui est le plus cher à son cœur, ce projet souffre hélas, d'une défaillance majeure qui le rend imparfait. Une faiblesse que l'ennemi risquerait d'exploiter.
Elijah : De quoi parles-tu ?
Klaus : De toi.
(Klaus poignarde Elijah avec la dague d'argent. Elijah gémit.)
Klaus : Pardonne-moi, mon cher frère. Tu crois que l'amour nous rend plus fort. La miséricorde nous rend vulnérable. La famille nous rend fragile. Si je veux remporter la victoire, je dois combattre seul.
FIN DE L'EPISODE
Ecrit par adri280891